Les pièges du Swish
! L’article ci-dessous présuppose que vous connaissez déjà des notions de P.N.L. d’un niveau technicien en P.N.L. Certaines notions ne sont pas détaillées et sont à prendre selon la signification qu’on leur donne en P.N.L. (Sous modalités, Visuel crée, EP, ED, balayage, associé, dissocié, etc.)
C’est en 1985 que Richard Bandler décrit le modèle Swish, puis en 1987 Steve Andreas le rend encore plus visible.
Le Swish fait partie des changements rapides, souvent mal connu et mal interprété. Utile pour changer la perception d’un événement, pour changer un comportement face à une situation répétitive ou à venir, il est très utile dans plein de situations. Par exemple pour arrêter de se ronger les ongles, mais aussi pour changer des compulsions beaucoup plus profondes.



- Association : l’image de soi ne doit pas être associée, mais dissociée. Le patient voit littéralement une image de lui, pas ce qu’il voit lorsqu’il effectue un comportement.
- Taille et luminosité. Si la taille et la luminosité de l’image sont des sous modalités critiques pour beaucoup de personnes, ce n’est qu’une règle générale, le Swish standard pour être efficace doit prendre en compte les sous modalités critiques, y compris des sous modalités non visuelles, et plusieurs sous modalités ! (quand vous avez la grosse paluche de Tony Robbins qui vient comme une baffe et s’arrête à 5 cm de vos yeux, ça ajoute une forte modalité K, qui peut être très efficace … ou pas selon le sujet).
- Pour être efficace, le Swish se répète plusieurs fois et de plus en plus vite. Au moins 7 fois, et l’image repère doit s’estomper, devenir non substantielle, ou même disparaitre tandis que l’image de soi devient proéminente. Cela doit être testé au cours du protocole et séparé par des balayages/ruptures.
- L’image de soi souhaitée fonctionne mieux lorsqu’elle est vue sans contexte ni arrière-plan, et sans comportement spécifique.
- L’image de soi souhaitée ne doit pas être un comportement de remplacement (proposé par Robert Dilts, mais considéré comme une erreur par Steve et Connirae Andreas). Il faut laisser au patient le choix de construire une image de soi idéal indépendamment de comportement ou contexte.

- Le Swish est plus efficace s’il y a un « glissement » de l’image de soi se substituant à l’image repère, soit en couvrant au moins sa surface, soit en fondu enchaîné que s’il y a un remplacement trop abrupt.
- L’image repère doit-être désagréable pour le patient, l’image de soi agréable. Evidemment le calibrage est important pour le constater, mais un état associé aux émotions (pas à l’image) pour amplifier ces 2 émotions peut être utile si les émotions de départ sont trop neutres.
- L’inconscient du patient a un rôle primordial dans le Swish, il est complètement inutile (dans le cadre du Swish) de demander au patient d’identifier l’ED par un comportement de remplacement à son comportement EP, seul l’image idéaliser qu’il construit de de lui-même est importante.
- Balayage : n’oubliez pas le balayage entre CHAQUE aller-retour des images
- Comme toujours en PNL, on respecte la carte du monde de la personne, il faut donc éviter de prendre soi-même une image pour notre client du genre « imaginez que vous êtes superman ». « Visualisez une image de vous-même qui serait idéale à vos yeux » suffit, sans même que la personne ait besoin de décrire cette image.
- Encore un petit cas particulier mais éducatif : une personne démontre le Swish avec l’image repère qui part loin jusqu’à devenir invisible, croisant l’image de soi qui s’approche rapidement jusqu’à prendre tout l’espace. Selon Steve Andreas, ce n’est pas mauvais mais le fait que les deux images se croisent au loin rend le lien moins fort et atténue le résultat du Swish.
Merci à Steve Andreas, finalement le seul regret reste que Steve Andreas ne laisse pas de vidéo gratuite du Swish sur internet, il vent cette vidéo pour $39 ici https://www.andreasnlp.com/store/video/